Requiem for a Clown (Antoine Colla)

Requiem for a Clown

Antoine Colla

en langue française

avec Servane Io Le Moller et Rhiannon Morgan

mise en scène et lumières – Antoine Colla

scénographie et costumes – Sophie Van den Keybus

création sonore – Servane Io Le Moller

coproduction Théâtre du Centaure, Fundamental

Nous avons tous expérimenté le « vide ». L’expérience peut être vécue très différemment en fonction de chacun. Certains décrivent une sensation de tristesse diffuse, sans cause apparente, d’autres se sentent anesthésiés émotionnellement. Les psychiatres et les psychanalystes pourront parler d’anhédonie, d’apathie, d’acédie ou de spleen.

Lorsque nos clowns intérieurs disparaissent, que reste-t-il ?

Requiem for a Clown, ou un échange abstrait entre une femme, des barbes-à-papa, et les voix de son enfance, de son émerveillement disparu.

ELLE nous livre son vide intérieur et sa peur d’un quotidien où plus rien n’a de valeur. ELLE_aussi, la deuxième femme sur le plateau, refuse l’abandon, se débat, abhorre le vide. Renouer le lien. Renouer avec un clown intérieur qui refuse de se faire oublier.

Par les mots, le mouvement, et la musique ; les deux facettes de cette femme se confrontent l’une à l’autre, sans savoir ce qu’elles cherchent, sachant que se jouent entre elles les enjeux du reste d’une Vie.

Requiem .est une exploration de l’Espace, du Mouvement, du Mot, et du Son, une invitation pluridisciplinaire à questionner nos vides émotionnels portée par Rhiannon Morgan, danseuse & comédienne, et Servane Io Le Moller, performeuse, accordéoniste & musicienne.

ELLE.

Les hommes, les femmes, peut-être que nous sommes faits pour être consommés par la douleur. 

La « douleur » c’est mieux que l’ennui, c’est plus fort dans nos imaginaires, c’est plus réel. 

Et pourtant… c’est probablement moins mortel que l’ennui.

On souffre : on vit. 

On s’ennuie : on n’existe presque plus. 

Que ce soit la douleur ou l’ennui, aucun des deux n’ont réussi à m’éliminer. 

Même dans les moments les plus durs de ma putain d’existence, j’ai réussi à leurs survivre. 

Je ne veux pas mourir d’ennui, ni de douleur. 

Je veux mourir quand il n’y aura plus rien à vivre.